Tout ce qu’il faut retenir sur l’amortissement fiscal

L’amortissement fiscal est un dispositif fiscal permettant d’inciter les entreprises ou les particuliers à s’investir. Les biens figurés dans l’actif immobilisé ne font pas l’objet d’une déduction immédiate. Par contre, on peut passer des amortissements pour opérer une déduction étalée dans le temps. Retrouvez ci-dessous les informations essentielles concernant l’amortissement fiscal.

Zoom sur l’amortissement fiscal

Par définition, l’amortissement est le bilan comptable et annuel de la perte de la valeur des actifs du bien immobilisé d’une entreprise. L’amortissement sert à échelonner le montant d’une immobilisation sur sa durée d’utilisation. Concernant l’amortissement fiscal, celui-ci est un dispositif permettant de favoriser certains investissements. Avec ce système, l’entreprise bénéficiera d’une déduction considérable pendant un laps de temps suivant l’acquisition. En comptabilité, cet amortissement représente des dispositions purement fiscales. Sachez que l’amortissement fiscal peut durer de 12 mois ou de 24 mois, et ce, selon la nature des biens acquis. Par exemple, l’entreprise ayant acheté un logiciel pourra déduire pendant 12 mois l’intégralité du montant de son acquisition. Par ailleurs, il existe plusieurs façons de constater la perte de valeur d’un bien. Il y a l’amortissement linéaire, l’amortissement dégressif, l’amortissement variable et l’amortissement exceptionnel ou accéléré. Chaque dispositif a toutes ses spécificités et ses caractéristiques.

Concernant l’amortissement linéaire

L’amortissement linéaire s’agit d’une méthode d’amortissement des immobilisations. Pour certains calculs, il sert de référence sur le plan fiscal. L’amortissement linéaire répartit de manière égale la valeur d’un bien sur sa durée de vie. Les annuités d’amortissement ne changent pas en fonction de l’utilisation du bien. Cela concerne notamment la succession de différentes phases d’utilisation. Sachez que la doctrine comptable estime que ce dispositif représente le principe à appliquer dans les comptes individuels s’il n’y a pas de mode d’amortissement approprié. En outre, pour calculer un amortissement linéaire, quelques étapes sont à prendre en compte. Il faut, entre autres, définir la durée de vie réelle de l’immobilisation, puis évaluer le taux d’amortissement du bien. Affiner ensuite l’annuité initiale et finale et estimer la durée de vie réelle de l’immobilisation. Pour cela, l’entreprise doit considérer divers paramètres tels que les caractéristiques du bien en matière d’obsolescence ainsi que son intensité d’utilisation.

L’amortissement dégressif

L’amortissement dégressif est une méthode d’amortissement permettant de pratiquer des annuités d’amortissement décroissantes sur les immobilisations. L’amortissement dégressif existe également sur le plan fiscal et sert à amortir de manière accélérée les biens d’une entreprise au cours des premières années d’utilisation. Ce dispositif ne s’applique qu’à des biens ayant la nature de « biens d’équipement» et appartenant aux entreprises artisanales, industrielles, commerciales, agricoles ou libérales. De plus, il s’ouvre aux biens non-usagés qui ont une durée d’amortissement d’au moins 3 ans. Sachez que cela concerne, entre autres, les matériels et outillages utilisés à des opérations de recherche scientifique ou technique. Il y a aussi les équipements dédiés aux opérations industrielles de transformation, de fabrication, de transport ou encore de manutention. Les investissements immobiliers et mobiliers hôteliers y figurent également. Voici quelques exemples de biens autorisés à l’amortissement dégressif : ordinateurs et équipements informatiques, véhicules de transport en commun de personnes, équipements de protection contre le vol…